On les trouve en masse informe, sous forme encrôutante, tubulaire, ou de gobelet.
Ce sont des animaux aux cellules très peu diversifiées, qui possèdent pourtant quelques caractéristiques anatomiques.
Le corps est en forme de vase ou de tuyau. Les parois sont percées par des pores (orifices inhalents), à travers lesquels l’eau, riche en nourriture et oxygène, entre dans la cavité centrale.
L’eau utilisée sort par l’orifice exhalant.
Les cellules les plus caractéristiques sont les choanocytes, qui sont munis de flagelles (sorte de cils). C’est grâce à leur mouvement incessant que le flux d’eau est maintenu permanent dans le spongiaire.
1 : pores ; 2 : cavité centrale ; 3 : orifice exhalant ; 4 : choanocytes ; 5 : cellules transportant les particules nutritives (et génératrices de la spongine) ; 6 : spicules (secrétant des petits éléments squelettiques durs).
Certaines éponges sécrètent un squelette de spongine (éponge de toilette).
On distingue trois types:
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Le type ascon
C’est la forme la plus simple des porifères. Elle est assez rare dans la nature. (« A » sur le schéma ci dessus).
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Le type sycon
La paroi de l’éponge est épaisse et les pores conduisent à des chambres à flagelles contenant les choanocytes.
Les chambres débouchent sur la cavité centrale.
Cette forme d’éponge se rencontre rarement.
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Le type leucon
C’est le type le plus répendu.
Il est caractérisé par des chambres à flagelles très ramifiées, conduisant à un réseau de canaux complexe.
La cavité centrale peut aussi se ramifier et le spongiaire être pourvu de plusieurs orifices exhalants.
Ce sont les grands orifices souvent bien circulaires que nous observons à l’extérieur de la majorité des éponges.
Les pores sont souvent trop petits pour être observés à l’oeil nu.